La consommation de viandes, produits laitiers et toute autre sorte d’élevages intensifs sont bien plus néfastes pour la planète qu’on ne pourrait le croire.
L’objectif commun entre le zéro déchet et le véganisme est la protection de l’environnement. Chaque individu, à son niveau, peut opérer un changement de mentalité et de mode de vie visant à améliorer notre santé tout en préservant notre planète.
Le véganisme est le fait de ne consommer aucun produit issu de l’exploitation animale. Les véganes ne portent, par exemple, pas de fourrure ni de cuir, n’achètent pas de produits cosmétiques ou ménagers contenant des matières animales ou ayant été testés sur les animaux. Ils ne se rendent pas non plus à des spectacles exploitant les animaux (comme la corrida, cirque, zoo).
Source: “Vegan” de Marie Laforêt
Premièrement, une alimentation végétalienne (sans produits d’origine animale) variée ne requiert l’exploitation que d’un tiers de la superficie agricole nécessaire au régime occidental conventionnel.
Le véganisme préserve les terres fertiles ainsi que les forêts et la biodiversité. En effet, les grandes multinationales de la viande s'approprient les meilleures terres dans les pays en voie de développement pour y faire de l’élevage intensif. Ces terres, autrefois riches, se voient transformées en terres stériles et aux sols appauvris.
Partiellement inspiré de veganisme.fr.
Le véganisme participe à la conservation des grandes forêts du monde. L’élevage est responsable de plus de 60 % de la déforestation mondiale puisque nos forêts sont massivement rasées pour faire place aux pâturages et cultures destinées à nourrir le bétail. En Amazonie, c’est près de 70 % des zones forestières qui ont été dédiées à la production agricole.
Source: FAO – Livestock’s Long Shadow - Excutive summary
En quoi le véganisme préserve t-il l’eau? Car il faut 5 fois plus d’eau pour nourrir un consommateur de viande que pour nourrir une personne végétalienne. En effet, en plus de devoir arroser les cultures destinées aux animaux d’élevages, ceux ci doivent également boire beaucoup (une vache en lactation boit jusqu’à 130 litres d’eau par jour) sans compter l’eau utilisée chaque jour afin de nettoyer leur déjections.
L’élevage pollue nos eaux, car les déchets animaux (déjections), les antibiotiques qu’on leur donne, les hormones et engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères sont directement déversé dans nos milieux aquatiques. De ce fait, l’élevage est le plus grand pollueur d’eau mondiale.
Source: vegan-pratique.fr
L’élevage dans son ensemble est responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Soit plus que les émissions de tous les transports réunis dans le monde.
Ces émissions de gaz sont dues à l’élevage des ruminants. Un bœuf, par exemple, émet en moyenne 290 kg d’équivalent CO2. Ces ruminants émettent du méthane (un gaz à effet de serre très puissant) en digérant mais aussi via leurs excréments, produits en grande quantité.
Source: veganisme.fr
Pourquoi alors ne pas boycotter les grosses industries de la viande et se diriger vers les produits d’élevages locaux?
Pour la simple et bonne raison que la population mondiale est bien trop importante aujourd’hui et que ce genre de production ne pourrait satisfaire l’énorme demande en viande.
En effet, la population mondiale actuelle est d’environ 7,6 milliards d’habitants. D’ici 2050, on devrait atteindre jusque 9,8 milliards d’habitants. L’agriculture locale et durable ne peut pas suivre cette cadence.
Selon plusieurs articles et spécifiquement un publié par le journal “Le Monde” le 28 août 2012 et intitulé “Serons-nous tous végétariens en 2050?”, il n’y aura plus assez d’eau disponible sur nos terres agricoles pour produire de la nourriture pour toute cette population à venir.
A tout cela viennent s’ajouter les éléments dont nous avons parlé plus haut; la surconsommation d’eau pour les besoins de l’élevage intensif qui, lui-même, contribue à l’appauvrissement des sols, les rendant incultivables par la suite.
Et la place de l’animal dans toute cette histoire?
Nous avons jusqu'ici parlé d'écologie mais nous n'avons pas encore abordé la question du bien-être animal, question au coeur de la réflexion et du mode de vie véganes.
En effet, le véganisme concerne principalement les animaux et le respect de la vie. Nous le savons, le concept de viande respectueuse n'est qu'un mythe! Il y aura toujours de l'abus dans ce domaine dans lequel l'animal ne sera qu'inexistant face aux intérêts financiers! Même un animal élevé dans les meilleures conditions n'échappera pas à une mort inéluctable.
Allons ensemble vers un mieux, vers un monde respectueux de l'environnement et de la vie.
Les chiffres que nous vous avons communiqué sur notre site internet n’ont pas été inventés ni même divulgués pour “la gloire du véganisme”. Nous voulions vous faire comprendre que l’impact de l’élevage dans notre société est bien réel et n’est pas un mythe raconté aux enfants pour leur faire peur le soir. A quoi bon éviter une douche par semaine pour économiser de l'eau si c'est pour consommer de la nourriture qui en a nécessité 10 fois plus?
Voilà pourquoi nous considérons qu'écologie et véganisme vont de pair. Nous nous devons d'agir pour construire un futur durable pour tous!
L'équipe VEZD vous propose d’interagir et d’échanger sur notre groupe Facebook. N’hésitez pas à y poser vos questions et/ou à nous demander conseil à propos du monde zéro déchets.